L’argent et les femmes : les challenges et les injonctions à la pauvreté
Aujourd’hui, j’ai envie de te parler cash de notre rapport à l’argent, à nous les femmes, et surtout de pourquoi j’ai décidé de m’adresser uniquement à elles dans mes programmes. Parce que, soyons honnêtes, notre manière de gérer l’argent, nos blocages et nos ambitions sont souvent différents de ceux des mecs. On n’a pas eu les mêmes outils.
Pourquoi un compte dédié aux femmes ? Parce que les gars n’ont pas les mêmes problèmes
On vit dans un monde où les méthodes pour s’enrichir, gérer son budget ou négocier son salaire semblent universelles. Sur Google, tu trouveras des astuces, des tutoriels et des stratégies qui fonctionnent pour tout le monde, comme si l’argent n’était qu’une simple question de chiffres. En règle générale, c’est juste des maths, ce n’est pas trop compliqué. Et nous, les femmes, on se demande qu’est-ce qui fait qu’on n’arrive pas à mettre en place ?
Je t’explique. Quand j’entends un homme parler de ses blocages, c’est simplement au niveau de la technique. Ils testent et voient après, ensuite ils ajustent. C’est simple comme bonjour. Les gars vont juste suivre la technique, le système, la méthode et ils vont avoir des blocages pour des sommes qui dépassent le million (j’exagère). Nous, les meufs, on va avoir des blocages au premier euro, on va se remettre en question avant même de commencer. Elles sont bloquées au niveau émotionnel. Elles se disent “et si je n’y arrivais pas, et si je me mettais en danger, et si les impôts me rattrapaient, et si je perdais tout, et si j’échouais, que dira-t-on de moi ?”
On est pourtant toutes aussi intelligentes que les gars pour suivre une méthode. Alors pourquoi ça bloque ? C’est simple.
Pour changer les choses, il faut passer par quatre niveaux :
- entendre
- comprendre
- intégrer
- incarner
Les femmes entendent, comprennent parfaitement et puis s’arrêtent au niveau de l’intégration parce que dans leur tête, il y a tout un monde de blocages et de croyances bien ancrées depuis longtemps. Elles vont TOUT questionner. Elles vont faire le tour de ce que les autres vont penser d’elles. Elles vont vivre dans leur tête tous les scénarios imaginaires : les échecs, les pertes, les jugements sur la place publique, les peurs de se tromper, le fameux syndrome de l’imposteur.
Je sais, je l’ai vécu. Je reconnais mes anciens schémas. Et avec chaque Queen, j’utilise toute mon empathie, car je sais ce qu’elle ressent et ce qu’elle s’imagine. Parce que chaque questionnement lié à l’argent, je l’ai eu. Je sais ce qu’elles ressentent toutes. Tout ça coince au niveau de ce que tu penses être capable de faire.
Ces prises de tête ne sont pas de la faute des femmes, ce n’est même pas inné, ça nous a été enseigné.
Entre nous, le message que les femmes reçoivent par rapport à l’argent, c’est souvent de rester pauvres pour ne pas déranger et d’accepter toute situation. Je suis sûre que tu es d’accord avec moi.
Quand il s'agit d'argent, le message aux femmes est souvent "sois pauvre et tais-toi"
Dès notre plus jeune âge, on nous inculque que pour être « responsable », il faut économiser, ne pas prendre de risques, et surtout, rester discrète sur l’argent. On nous répète que l’argent est une denrée rare et qu’il faut en prendre soin.
Tu connais le délire : tu passes devant un resto qui te fait rêver, mais tu te dis que cuisiner à la maison, c’est plus sage. Ou bien, tu es au bord du burn-out, t’as besoin de vacances, mais tu repousses parce que tu dois protéger ton épargne.
Ce message, c’est comme une injonction permanente qui te freine. Il te répète sans cesse que demander plus, c’est être trop exigeante, trop ambitieuse, voire même inappropriée. Et du coup, tu te contentes du minimum. Tu restes petite alors que tu as tellement de grandeur en toi.
Le message que les femmes reçoivent ne signifie pas de rester dans notre pauvreté pour plus de sécurité et pour que les hommes nous protègent, non. Le vrai message, sans les filtres, est le suivant : sois pauvre et tais-toi parce que c’est plus facile pour les autres.
- Ceux qui nous sous-payent. Et qui en gardent plus pour eux.
- Ceux qui nous contrôlent à la maison. Et qui savent que nous n’avons pas les moyens de partir.
- Ceux qui nous font culpabiliser sur nos choix. Et qui nous font faire ce qui les arrange.
- Ceux qui nous exploitent au travail. Et qui savent qu’on accepte par peur de ne rien trouver d’autre.
- Ceux qui nous font taire sur nos rêves. Et qui nous rappellent que ce n’est pas “réaliste.”
- Ceux qui minimisent nos réussites. Et qui nous disent qu’on a juste eu de la chance.
- Ceux qui nous disent que l’argent, c’est superficiel. Mais qui eux, vivent dans l’abondance.
- Ceux qui disent que l’ambition, ce n’est pas féminin. Mais qui profitent quand on s’efface.
- Ceux qui nous demandent de faire des sacrifices. Et qui eux, prennent tout l’espace.
- Ceux qui critiquent nos dépenses. Et qui eux, ne se privent de rien.
- Ceux qui nous disent de penser aux autres avant nous. Et qui eux, placent toujours leurs besoins en premier.
- Ceux qui nous rappellent nos échecs. Et qui oublient qu’ils ont été là quand on avait besoin de soutien.
- Ceux qui contrôlent nos décisions. Et qui savent qu’on n’a pas la liberté de dire “non.”
"Sophie, j'ai négocié mon salaire comme un homme"
Meuf, laisse-moi te raconter l’histoire de mon amie Laura, une de mes amies d’enfance. On s’est rencontrées toutes les deux quand on avait 14 ans et, depuis, on ne se quitte plus.
Bref, Laura était en train d’enchaîner les entretiens pour décrocher le boulot de ses rêves avec tous les critères qui honoraient sa valeur.
Et meuf, elle les a enchaînés, les entretiens. Elle a dit non dès que ça ne l’honorait pas, même si tout le monde lui disait qu’elle était folle et qu’elle devait saisir cette opportunité parce qu’il n’y en aurait pas une autre comme ça.
Mais elle a gardé la tête haute. “J’aurai ce que je veux ou rien.” “C’est fini les trucs à moitié.” Elle a arrêté de dire oui au “à peu près”. Et tu sais quoi ? Elle a décroché THE entretien avec THE poste qui correspondait à tous ses critères.
Et après 2-3 entretiens, des échanges de mails et une bonne négociation, Laura a eu exactement ce qu’elle voulait. Elle m’a fait un vocal sur le champ en me lâchant cette phrase : “Sophie, j’ai négocié mon salaire comme un homme et je rêve d’un jour où on n’aura plus à le dire.”
Alors meuf, en attendant que ça devienne la norme, on a besoin de toi pour plier le game. Pour changer la donne comme Laura l’a fait. Comme plein d’autres de mes Queens l’ont fait. Si tu le fais, ça sera un acquis pour toutes celles qui te suivront.
Alors meuf de mon cœur, négocie ton salaire comme il se doit. Et entoure-toi de meufs dans la même vibe : celles pour qui évoluer n’est pas un choix mais toujours un objectif. Être soutenue entre meufs fera que ton évolution deviendra exponentielle.
Le pouvoir du collectif : pourquoi ton gang de Meufs est essentiel
Quand je me suis rendue compte que ça marchait sur moi, que je sortais de mon problème financier, j’ai voulu le crier sur tous les toits.
Je suis sortie de mes achats compulsifs, je me suis mise en sécurité financière, j’ai commencé à être autonome financièrement, j’ai pu générer plus d’argent et, pour la première fois de ma vie, je n’étais plus une passoire, l’argent restait sur mon compte. Et surtout, il m’offrait la vie que je voulais. Quand j’ai commencé à en parler à mes amies et qu’elles ont pu appliquer ce que je leur enseignais, je me suis dit OMG c’est génial.
Mais réussir solo, c’était bien, mais ce que je voulais, c’était mon gang de meufs. J’étais solo à partir en vacances, à aller bruncher en semaine. Je ne veux plus être solo, je veux être avec toutes les meufs. On dit souvent qu’ensemble, on est plus fortes. Et c’est tellement vrai ! Se lancer seule dans la bataille de l’autonomie financière, c’est lourd. C’est pour ça que la clé pour ancrer le changement – qui fait parfois peur au début – c’est d’être entourée de ton gang de meufs dans le même délire d’évolution.
Ton gang, c’est ce groupe d’amies qui te rappellent que tu n’es jamais seule face aux défis. Quand l’une d’entre nous se heurte à un mur, c’est toute la team qui se mobilise pour trouver une solution. Quand l’une gagne 10 000 € ou 2 €, on célèbre toutes ensemble. Le pouvoir du collectif, c’est cette énergie qui te pousse à oser, à te dépasser et à célébrer chaque petite victoire comme un grand pas vers ta liberté financière.
La force des Queens réside aussi dans cette belle solidarité. Et c’est tellement beau à voir, moi, ça me remplit le cœur de voir leur expansion et leur entraide. Et ce qui me touche le plus aussi, c’est quand je vois l’impact indirect sur leur famille.
Brise ton schéma financier pour libérer aussi celui de ta famille
Ton rapport à l’argent, ce n’est pas qu’une affaire perso, c’est aussi une histoire familiale. Si tu as grandi dans un environnement où on t’a toujours dit que les femmes devaient se contenter de peu, imagine ce que ça change quand tu deviens la première à revendiquer ta juste valeur.
Quand tu es la première à gagner un bon salaire… eh bien, tu ne sais même pas quoi en faire, car tu n’as pas eu de modèle de richesse féminin. Sauf que toi, aujourd’hui, tu marques un tournant dans l’histoire familiale. Tu gagnes plus. Beaucoup plus que les femmes qui t’entourent. Et tu n’es pas équipée pour recevoir cet argent. Tu ne sais pas comment agir. Tu as peur de changer. Tu as peur de mal le gérer. Tu as peur de ne pas le mériter. Tu as peur que le regard des autres change. Tu as peur de tout perdre. Parce que maintenant, tu as quelque chose à perdre.
Tout s’apprend, Meuf. Même la gestion de la peur. Si tu décides de t’offrir cette sérénité d’esprit et cet accès à la richesse sans culpabilité, c’est un nouveau monde qui s’ouvrira à toi.
Tu réécris tout. En osant négocier, investir en toi et prendre des risques calculés, tu brises un schéma qui a longtemps limité ta famille. Tu deviens un modèle, un exemple inspirant pour tes sœurs, tes filles, tes amies, et même pour celles qui ne t’ont jamais connue. Libérer ton potentiel financier, c’est envoyer un message fort : il est temps de repenser la manière dont les femmes gèrent leur argent, et c’est toi qui montres le chemin, Meuf.
Et franchement, c’est énorme et ton audace change le monde. Chaque décision que tu prends a le pouvoir de transformer non seulement ta vie, mais aussi celle des générations futures.
Toutes les femmes méritent beaucoup plus que le minimum
Meuf, il est temps d’en finir avec le minimum parce que ça a toujours été ta norme, juste parce qu’on t’a toujours rappelé que “tu n’es qu’une femme”. Tu as le droit, et même le devoir, de réclamer ce que tu vaux vraiment. Que ce soit en négociant ton salaire, en brisant les schémas financiers de ta famille, chaque pas que tu fais te rapproche d’une vie d’abondance et de liberté. Arrête d’essayer d’arranger tout le monde en te faisant petite.
Tu as les mêmes compétences que les hommes pour faire du cash. Reprends le lead de ton émotionnel et tout sera derrière toi.
Fais-le pour toi et pour toutes les femmes. C’est ton effet papillon à toi.
Le monde qui change dépend de toi. Un jour, ta nouvelle réalité sera de ne plus avoir ces blocages, faire de l’argent sera naturel. Un jour, on ne pensera plus que les femmes sont moins compétentes parce qu’on aura prouvé au monde que c’est faux. Un jour, les femmes ne se compareront plus aux hommes et oseront dès le premier instant, au premier euro, sans s’inquiéter des “qu’en dira-t-on”. On sera une équipe soudée à toujours créer plus d’abondance et de kif.
Ton audace change le monde, Meuf.