Pourquoi tu dois arrêter de vouloir un peu plus d’argent
Meuf, je sais ce qu’on t’a dit : sois adulte, épargne, ne prends pas de risque et investis dans la pierre. Tu t’es mise à le croire. Et tu es persuadée que te priver, c’est être responsable. Au mieux, tu te dis que tu voudrais juste “un peu plus”, mais tu te justifies automatiquement en disant que tu n’as pas besoin de beaucoup, comme si c’était tabou de vouloir la vie en grand. Et il est là, le problème.
Te priver te rend pauvre
Quand tu vois la vie en petit et que tu te contentes de « sauver le bateau » sans jamais oser briser la routine, tu finis par te faire de moins en moins plaisir. Et je sais que tu te dis que moins te faire plaisir, c’est raisonnable, c’est sage et c’est être adulte.
Meuf, tu confonds être adulte et être en mode survie avec ton argent.
Tu vas comprendre.
- Tu passes devant un bon resto qui te donne envie, mais bon, tu peux cuisiner à la maison. Tu te dis que tu économises cet argent.
- Tu frôles le burn-out et tu as bien besoin de vacances, mais bon, tu ne vas pas dépenser ton épargne pour un peu de soleil. Tu te ressaisis : soit tu travailles encore plus pour faire plus d’argent, soit tu décides de rester te reposer à la maison. Pas de chance, il pleut. Tu avais tellement besoin de voir le soleil.
- Tu as vu passer une formation et tu t’es toujours dit que tu allais te reconvertir. Mais bon, un jour peut-être. Ça coûte cher.
- Ton chanteur préféré prévoit un concert le mois prochain, mais bon, tu te dis que tu paies déjà Spotify, alors tu laisses filer l’occasion. Tu mettras la musique plus fort à la maison, c’est tout.
Meuf, ça, c’est de la survie. J’en parle en long et en large dans l’article Vivre avec un SMIC, comment y arriver.
L’idée, c’est que te priver constamment pour économiser, c’est finir par stagner. Et te rendre triste, pauvre en expériences.
Meuf, c’est normal que tu n’aies plus le goût de rien, parce que dans les faits, tu ne goûtes plus à rien. Tes journées sont sans saveur. Te priver te détruit, même si c’est pour être raisonnable et augmenter ta petite épargne.
En fait, la solution est simple : tu dois aller chercher plus d’argent. Et quand je dis « plus d’argent », je ne parle pas juste de 100 euros de plus.
“Non mais Sophie, tu sais, je n’ai pas besoin de beaucoup plus d’argent”
Non mais moi, tu sais Sophie, je peux me suffire de peu. Meuf, quand tu me dis ça, je comprends ce que tu veux dire. Tu es persuadée que si tu demandes peu, ça te demandera peu d’efforts et qu’aussitôt que tu l’auras, tu seras tranquille.
- Tu rêves d’une augmentation, mais tu n’oseras jamais demander 500 euros en plus dès le départ. Pour être sûre d’avoir au moins une augmentation, tu demanderas 100 euros. Tu as peur d’avoir l’étiquette sur le front de la profiteuse qui aime l’argent. De la quémandeuse. Tu te dis que demander moins est une meilleure stratégie pour recevoir.
- Si tu es à ton compte, tu te dis que vendre à des tarifs plus bas attirera plus d’acheteurs. Je le sais, tu te sens déjà coupable de penser à augmenter tes prix. Alors tu stagnes. Et ça te ronge. Mais comment osent ces gens qui vendent des formations avec des montants à trois zéros ?
Et tu fais pareil dans tous les domaines de ta vie. Tu te dis que demander moins est vraiment la seule stratégie finalement.
Meuf, quand tu demandes un peu, tu as un peu.
Il n’y a rien de grave à demander plus et à avoir plus. Dans les faits, ça ne signifie même pas faire plus d’efforts. Mais on dirait que tu te dis que si tu fais une petite prière pour avoir beaucoup d’argent, tu vas te faire foudroyer. Meuf, je te rassure, personne ne s’est fait foudroyer pour avoir envie de plus. N’aie pas peur de dire les choses, n’aie pas peur de vouloir plus. C’est en disant les choses et en voulant plus que tu vas aller chercher plus.
Si tu te satisfais toujours du minimum, alors tu n’auras qu’au maximum le minimum.
À partir du moment où tu te dis que tu veux plus, eh bien, tu vas chercher plus.
Si tu te dis que tu veux du peu, tu vas chercher du peu. Ce n’est pas parce que tu peux vivre avec le minimum que tu n’as pas le droit et l’envie d’avoir le maximum. Tu vois la nuance ?
Vouloir le minimum tue ton potentiel
Meuf, tu te prives de ton potentiel en restant focus sur le minimum. Parce qu’au fond, tu as peur de ne pas être capable. Alors ça te déprime. Alors tu restes pauvre. Tu es reste dans cette boucle pas franchement encourageante et joyeuse.
Et je sais que c’est difficile, crois-moi, je suis passée par là. Changer, c’est difficile. C’est pour cela que peu le font. C’est plus facile de faire comme d’habitude, de vivre la même vie, parce que tu te dis que changer, c’est une vraie charge mentale et que tu es déjà épuisée. Il y a tant à faire. Tu vois une montagne.
Je sais, rester dans le déni demande moins d’énergie que de reprendre le contrôle sur ton argent, de construire ta richesse, de te lancer dans une activité professionnelle qui te passionne, de prendre soin de ta santé physique et mentale. C’est plus facile de faire comme d’habitude. Mais c’est plus grandiose de faire différemment. C’est là que se trouve ton expansion. À chaque limite que tu dépasses. À chaque nouveau palier que tu franchis. C’est par là que tu deviendras celle que tu rêves d’être.
Je vais te donner une métaphore et tu vas tout comprendre.
Imagine que ta vie est une partie de Monopoly
Imagine cette partie toute flinguée : tu joues au Monopoly, tu n’achètes rien, tu n’investis en rien. Tout ce que tu fais, c’est faire le tour du plateau, prendre tes 200 balles, les rendre aux riches et croiser les doigts pour ne jamais aller en prison. Rien que de lire cette phrase, tu n’as pas envie de jouer. Quand on y pense, c’est comme ça que vivent la plupart des gens.
Mais toi, Meuf, si tu me lis, je sais ce que tu cherches. Tu veux aller plus loin, tu veux plus. Tu n’oses juste pas encore voir beaucoup plus loin.
Et je vais te dire, si tes projets ne t’emballent pas, c’est que tu ne vois pas assez loin. Gagner 100 euros de plus par mois ? Oui, c’est sympa, ça ne se refuse pas. Gagner 1 000 euros de plus par mois ? OMG mais Sophie, c’est impossible !
Mais, Meuf, imagine. Tu oses et tu vois ta vie se transformer en mieux que tes rêves actuels.
Imagine Sarah qui a commencé l’accompagnement avec un salaire de 1 500 euros et des dettes à plus de -11000euros et qui, aujourd’hui, s’est acheté son premier bien à son nom. Elle l’a fait.
Imagine Amélie qui a pu rembourser 32 500eur en un an. Elle l’a fait.
Meuf, tu es le dénominateur commun de ta richesse.
Ta vie grandiose t’attend et elle ne dépend que de ta vision
Il y a une limite à ce que tu peux épargner, et il n’y a aucune limite à ce que tu peux gagner.
Je le redirai cent fois, mille fois s’il le faut. Arrête de te priver et lance la meilleure partie de Monopoly de ta vie : c’est où tu crées du vrai cash pour vraiment profiter.
Meuf, si tu restes bloquée à vouloir juste un peu plus, tu continueras à tourner en rond dans le minimum.
Bouscule les règles que tu as toujours suivies. La vraie vie, celle qui te fait vibrer, se cache derrière la peur de demander plus.
Voir grand, voir plus loin, tout part de là. Tu peux profiter de la vie tout en construisant ta richesse au quotidien, et c’est là qu’est la magie : tu aimes ta vie et tu es en chemin pour créer toujours plus de kiff.
Va et kiffe, Meuf.